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 + salle douze feat. Mattia

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étudiant.
J. Alessia Martini
J. Alessia Martini

LETTRES ENVOYEES : 37
A VERONE DEPUIS : 31/05/2013
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JOB/ETUDES : » étudiante en pédiatrie

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MessageSujet: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMar 11 Juin - 17:05


C'est Alicia qui me sort de mon lit samedi matin... Bon plutôt samedi après midi étant donné que c'est d'une voix beaucoup trop portante pour mon mal de tête qu'elle m'annonce qu'il est quinze heures. En me redressant dans mon lit, je recolle rapidement les pièces du puzzle. Oh merde, hier soir - ou plutôt cette nuit - j'ai couché avec Mattia. Deux fois. Je lève un regard déboussolé vers ma soeur qui comprend toute de suite qu'il s'est passé quelque chose dans cette pièce. « Depuis quand tu ramènes des mecs ici? » Elle n'a pas tord. Je me suis toujours arrangée pour ne pas terminer la soirée ici avec mes conquêtes qui ne m'ont servi qu'une nuit. Dans leur voiture, dans les toilettes d'un bar, dans le parc... Peu importe mais jamais ici. D'une part à cause d'Alicia mais aussi parce qu'ici c'est chez moi et que c'est mon intimité. Ils en voient suffisamment en couchant avec moi. Je porte une main sur mon front. Wow. On a abusé. Très rapidement, le cours de la soirée me revient. Je n'ai jamais oublié quoi que ce soit. Même ivre morte, j'ai toujours pu reconstituer mes soirées mais celle-ci a été très particulière... Je passe le reste de mon samedi devant la télé avec une tasse de café que je rempli à chaque fois que je vois le fond. Seule manière d'enlever mon mal de tête persistant. L'écran a beau être allumé, je ne regarde pas vraiment ce qu'il se passe car je suis bien trop obsédée parce qu'il s'est passé avec Mattia. Au-delà du fait qu'on a couché deux fois et que c'était le top... Mais y a eu cette espèce de tendresse qui s'est installée entre nous, ces mots qui m'ont à la fois touchés mais aussi blessés... C'est le gros bordel dans ma tête en somme... Et je ne sais même pas si j'aurais le courage de sortir ce soir. En voyant le regard que me lance Alicia, il vaut mieux que je reste à la maison. Elle me fait comprendre que j'ai été pas mal absente ces derniers temps et qu'elle aimerait passer du temps avec moi. Le centre commercial est ouvert jusqu'à minuit alors on va chercher ma voiture devant chez Petra et on se met en route pour le centre ville. On en profite pour manger une pizza bien grasse, on fait deux ou trois courses histoire de prévenir les températures estivales prévues et on rentre à la maison.

Dimanche, je dois réviser. Je sors mon livre de biologie et mon coeur se serre un peu en repensant à la dernière fois que je l'avais entre mes mains. Accoudée à la table de la cuisine, je prends mon visage entre mes mains. Qu'est-ce qu'il m'arrive... Qu'est-ce qu'il se passe dans ma tête? Mattia sort de là s'il te plaît... Tant bien que mal, j'arrive à réviser. Comme tout dimanche qui se respecte, je me goinfre et lézarde sur le canapé avec ma petite soeur. Mon téléphone ne cesse de vibrer. Des "connaissances" qui demandent si je suis disponibles pour un petit plan... J'hésite une première fois puis finalement je ne réponds même plus, laissant mon téléphone dans ma chambre. Pour une fois, je n'ai pas envie d'aller coucher avec un autre. Aussi nymphomane que je sois - sur les bords - non, je pense trop à Costantino et à ses paroles... Pourtant, aller dans les bras d'un autre me ferait penser à autre chose justement... Je lâche un juron et vais me préparer dans la salle de bain avant de quitter la maison en avertissant ma soeur de ne pas m'attendre. Inutile de préciser où je me suis rendue.

Lundi matin, six heures trente. J'ai vraiment, mais alors vraiment pas envie d'aller à l'université. Pour des raisons bien évidentes d'ailleurs. J'ai littérature toute la matinée et je sais que je vais le voir, qu'on va être mal à l'aise et tout le reste. Pourtant, je me lève quand même. Je ne suis quand même pas du genre à sécher les cours. Contrairement à d'habitude, j'attache les cheveux en une queue de cheval et enfile un jean troué avec des ballerines plates de couleur noires. Un haut simple et basta. Wow. Je crois que c'est la première fois que je me rends en chaussures plates et en pantalon déchiré à l'université. Bref. Le trajet se passe sans encombre et quand j'arrive en classe, je vais m'installer le plus au fond possible, ignorant les regards qu'on me lance. Vivement que le temps des études soit terminé sérieusement... Le voilà. Mattia entre dans la salle avec cette démarche qui lui est si propre. Je détourne le regard et le prof commence son cours quand tout le monde est installé. C'est barbant. Franchement barbant mais comme je ne brille pas dans cette matière, j'essaie d'écouter un minimum. Monsieur Fabrizzio propose un travail en groupe. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un mauvais pressentiment. « Martini avec Costantino. » Je ravale ma salive et hésite un instant avant de me lever et d'aller rejoindre Mattia à sa table, mon livre et mes stylos sous le bras. Je m'asseye et commence à faire tourner mon stylo entre mes doigts. Mon Dieu, j'aimerais disparaître de la surface de la terre en cet instant précis.

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P. Mattia Costantino
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMar 11 Juin - 17:44


Il est plus de cinq heures du matin lorsque je finis par rentrer chez moi ce Samedi matin. En une soirée, j’ai mis ma haine pour Alessia de côté et pas qu’un peu puisque nous avons couché ensemble. Deux fois. C’est bien la première fois que je fais cela dans une soirée et je dois avouer que je suis sorti de chez elle plutôt perturbé. Tellement que j’ai finis par faire le tour de la ville en voiture pour me changer les idées. Cette soirée avait été particulière. Pas seulement parce que j’ai finis au lit avec Alessia, mais plus parce qu’il y avait une sorte de tendresse qui c’est installé entre nous. Oui la première fois, j’ai fait cela un peu vite fait bien fait parce que l’on c’était dit que ce n’était que physique et que l’on ne voulait pas plus. Mais la deuxième fois… On a pris notre temps, on y est allé doucement et tendrement. Pas comme un couple, mais presque. Et je n’arrive pas à me sortir tout cela de la tête. Alors j’ai commencé à tourner en rond. Lorsque j’ai finis par rentrer chez moi, je me suis écrouler sur mon lit et me suis endormi comme une masse. L’après-midi était déjà bien avancer lorsque mon père finit par venir me réveiller. Il cherchait Lia depuis des heures et il en pouvait plus. Il ne me fallut pas plus pour me lever subitement, malgré le mal de tête et la fatigue. Une douche rapide et j’étais dehors pour chercher ma sœur. Bien entendu, elle ne répondait pas au téléphone. Très vite j’ai oublié Alessia et tout ce qui a pu se passer entre nous. Il faut que je m’occupe de ma petite sœur comme presque chaque week-end désormais.

Il était plus de dix-neuf heures lorsque je reçu un appel du commissariat. A croire que c’est une nouvelle habitude. Ma petite sœur à de nouveau été prise en train de voler et comme c’est la troisième fois en moins d’un mois ils ont décidé de la garder pour la nuit, histoire de lui remettre les idées en place. Bien entendu, mon père ne veut pas s’occuper de tout cela et je passe donc mon Dimanche chez les flics à essayer de comprendre ce qui se passe dans la tête de Lia en ce moment. Ils sont tous sur les nerfs et moi aussi… Autant dire que le ton monte assez rapidement et très vite on me menace de rejoindre ma sœur derrière les barreaux. J’ai dû négocier pendant des heures et au final c’est vers vingt-deux heures et après avoir versé une belle sommes pour la caution que j’ai réussi à faire sortir Lia de là. Bien entendu, elle prend tout cela à la rigolade puisqu’à chaque fois j’arrive à la faire sortir sans trop d’embrouilles, mais sur ce coup-là, elle ne s’en sortira pas aussi facilement. On passe le reste de la nuit à se disputer. Mais à se disputer comme on ne l’as jamais fait auparavant. Autant dire qu’Alessia et le début de mon week-end a finis par me sortir de la tête et ce totalement… Finalement je n’aurais dormi que deux heures lorsque mon réveil ce mis à sonner pour me rappeler que je devais retourner en cours. Je n’étais absolument pas motivé, mais je n’avais pas vraiment le choix.

C’est en traînant des pieds que je finis par arriver sur le campus. J’agissais de manière automatique tel un robot. On tourne à droite, on ouvre le casier, on prend ses affaires et puis au fond du couloir à gauche. J’entre dans la salle sans me soucié de ce qui peut bien se passer autour de moi et m’effondre presque à une table. Le professeur débarque et commence à nous parler de littérature. Je n’ai pas vraiment la tête à cela, mais je tente tout de même de suivre le cours, pour ne pas être perdu. Je prends quelques notes et finis par relever la tête lorsque le professeur ce met à parler de travail en groupe. Je fronce les sourcils et en deux secondes il énonce le nom d’Alessia puis le mien. Et merde… Je l’avais complètement oublié. Je tourne rapidement la tête pour la regarder, elle semble plus gênée que jamais. Je repose les yeux sur mes feuilles et je l’entends venir s’asseoir en face de moi. Bordel… Il ne manquait plus que cela. J’ai pratiquement pas dormi, j’ai la tête dans le c*l et voilà que je me retrouve avec Alessia alors que j’avais prévu de l’éviter pour le reste de ma vie. On est aussi mal à l’aise l’un que l’autre et le malaise s’intensifie lorsque notre professeur nous donne notre sujet : la place des femmes dans la littérature du XVIème siècle. Je gribouille sur ma feuille et finis par lever les yeux vers la jeune femme. « Ecoute je le fais dans la journée et je t’envoi le tout ce soir. » J’ai pas vraiment envie de bosser en groupe pour le moment et surtout avec elle… Pourtant il y a quelque chose qui me retient et je n’arrive pas à savoir quoi.


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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMar 11 Juin - 18:17


Je n'arrive pas à penser à autre chose que les mains de Mattia sur mon corps. Pas d'agressivité ou de force, que des caresses douces malgré ses mains d'hommes... Ses lèvres qui m'embrassent avec passion sans pour autant me les arracher. La deuxième fois que nous avons couché ensembles n'avait rien avoir avec la première. C'était bien plus tendre, moins précipité et plus... je sais pas quel mot choisir. Presque comme un couple, sans les mots doux ni les câlins après. D'ailleurs, je ne sais pas par quel miracle on a réussi à rester dans le même lit. Chez Petra, j'ai tout de suite fui. Il y a donc vraiment eu une différence entre notre première et notre deuxième fois... J'arrête pas d'y penser. Ca m'obsède. Si bien que j'ai pensé qu'aller voir un autre mec hier soir allait me changer un peu les idées mais même si pendant quelques minutes je n'y ai pas pensé, à peine ai-je mis les voiles que Mattia était à nouveau très présent dans mon esprit.

Je redoute beaucoup de le revoir ce matin. A-t-il eu les mêmes impressions que moi où suis-je la seule à me faire des films? Après tout, le contrat c'était qu'on ne s'en rappellerait plus dès le lendemain et que ça serait comme si rien ne s'était passé. J'ai un peu peur de flancher devant lui, qu'il devine que quelque chose me tracasse alors qu'en général, je suis toujours tête haute dans les couloirs ou les salles de cours.

Ce qu'est qu'une fois face à lui que je me rends compte que Costantino a une tête à faire peur. Je fronce un peu les sourcils tout en jouant avec mon stylo. Les autres duos autour de nous ont déjà commencé à parler et à prendre des notes sur le cours. Mattia a la tête baissée et je jette un regard en sa direction, essayant de deviner qu'est-ce qui aurait pu le mettre dans cet état? Il n'a pas seulement l'air fatigué d'une nuit blanche, mais il a aussi l'air abattu et peut-être même un peu triste. J'en sais rien, lire les expressions des gens c'est pas mon truc. Mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir un peu préoccupée par son état. L'autre soir, même si on était un peu bourrés, il avait l'air d'aller bien. Il s'est donc passé quelque chose samedi ou dimanche. Ce n'est vraiment pas mon genre de chercher à savoir ce qui ne va pas chez les gens, pourquoi ils ont l'air triste mais ce weekend, beaucoup de choses ont changés. Mattia finit par relever la tête, sentant peut-être mon regard sur lui. Je sursaute légèrement mais fronce les sourcils en l'entendant dire qu'il le ferait et qu'il me l'enverrait dans la soirée. Je me tourne vers le tableau et vois que le professeur est en train d'écrire des notes. Je repose mon regard sur Mattia. « Je m'en cogne de ce projet, il t'arrive quoi? » demandais-je en chuchotant. Et bien sur, je ne parle pas de ce qui est arrivé l'autre soir mais bien ce qui a pu lui arriver le reste du weekend. « T'as une tête à faire peur. Dis-moi. » C'est bien la première fois que je le supplie de me confier quelque chose à propos de sa vie privée.

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P. Mattia Costantino
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMar 11 Juin - 19:30


Je me sens comme totalement déconnecter lorsque je finis par entrer dans la salle de classe. Dans un coin de ma tête, il reste encore et toujours la marque d’Alessia, mais elle est réellement minime en vue de ce qui a bien pu ce dérouler durant ce week-end. Pourtant, je n’oublie pas totalement la jeune femme. Je sais que je vais finir par la croiser dans la journée. Dans se cour même. C’est bien pour cela que je me mets dans un coin. Pas vraiment devant, mais pas vraiment au fond non plus. Pour être sûr de ne pas la voir. Je suis tellement à l’ouest, que je ne remarque pas qu’elle est déjà assise lorsque j’arrive. J’essaye de me concentrer, mais j’ai véritablement du mal. J’aimerais sortir d’ici, aller chercher Isabella et passer la fin de la journée avec elle en lui parlant de l’enfer que ma sœur m’as fait vivre ce week-end. Je pense à ma mère aussi… Inévitablement. Si elle était là rien de tout cela ne serait arrivé j’en suis persuader. Je soupire et reviens sur terre lorsque le professeur parle de travail en groupe. Je comprends qu’il va falloir que je me mette à bosser que je le veuille ou non. Et là tout me revient en tête. Je dois bosser avec Martini. La jeune femme s’assoit en face de moi et je repense à la soirée que nous avons passée ensemble. Au plaisir que j’ai eu de rester avec elle. De parler et de faire d’autre chose peu catholique également. Tout me revient en pleine tête et le malaise aussi… Elle me déstabilise, elle me fait perdre mes moyens et je déteste cela. C’est comme avec Isabella, mais en bien pire. Je n’avais jamais connu cela et c’est peut être bien pour cela que je déteste ce sentiment. Enfin… Il faut que je m’enlève ça de la tête. On avait dit qu’on oubliait tout dès que le soleil ce levais. Je secoue un peu la tête et tente de me mettre au travail.

Mais c’est vite dit… Je n’ai vraiment pas la tête à cela et le regard d’Alessia finis de me déstabiliser. Comme un enfant je fixe les feuilles posées devant moi. Je voudrais m’effacer totalement. Me fondre dans le mur ou tout simplement me laisser avaler par le sol. Le prof nous donne notre sujet et je soupire. Comme si j’avais vraiment envie de réfléchir à tout cela maintenant. Je continue à fixer mes feuilles et presque froidement annonce à Alessia que je ferais le travail avant de lui envoyer. Je sais qu’elle déteste la littérature alors je ne vais pas lui infliger cela. Je passe une main nerveuse sur ma nuque et elle se rapproche de moi me faisant comprendre qu’elle se fiche pas mal de se projet. Je fronce les sourcils lorsqu’elle me demande ce que j’ai. En quoi ça peut bien la concerner d’un seul coup ? Je continue à baisser le regard et la jeune femme insiste. Elle dit que j’ai une tête à faire peur. Plus nerveux que jamais je commence à gribouiller de plus en plus fort sur mes feuilles. Je n’ai vraiment pas envie de parler de cela avec elle. Pourtant je sens son regard devenir de plus en plus insistant. « Je n’ai pas eu un super week-end c’est tout… » Pas super. Je crois que les mots sont faibles. Je repense à Lia et a l’enfer que nous on fait vivre les flics. Tout cela me fait soupirer bien plus fort. Sans lever le regard je finis par ajouter : « Ma petite sœur à passer le week-end chez les flics y a fallut que je la fasse sortir de là. » Ma feuille est réellement en train de souffrir. Je vais faire un trou dedans si je continue. Mais il vaut mieux cela que tout envoyé voler autour de moi. « Je me passerais des moqueries sur ce coup-là. » ajoutais-je pour lui dire que je n’étais vraiment pas enclin à la déconnade aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMar 11 Juin - 20:10


Mattia est de mauvaise humeur et ça se sent à plusieurs mètres. Il est renfermé et fui mon regard. En même temps, je peux le comprendre. Moi aussi j'ai tout fait pour ne pas croiser son chemin ce matin dans les couloirs mais étant donné que le jeune homme est arrivé à la dernière minutes, j'y ai échappé. Seulement, en voyant la mine qu'il affiche, j'oublie ma gêne et ce qu'il a pu se passer vendredi soir. Ca ne me ressemble pas de m'inquiéter pour les autres mais Mattia... Mattia quoi? Hein Alessia? Je soupire intérieurement, toujours aussi perdue dans ma propre tête. Sa remarque me surprend un peu. En temps normal, il aurait tout fait pour que je souffre sur ce travail de groupe étant donné qu'il sait très bien que je n'aime pas cette matière mais là, de manière un peu sèche, il me fait savoir qu'il fera le devoir et me l'enverra dans la soirée. Okay, je sais que moins je bosse cette matière, mieux je me porte, mais quand même... Enfin c'est surtout le ton qu'il a employé qui me laisse perplexe. Après avoir checké le professeur, je me penche un peu vers Mattia et lui demande ce qu'il se passe. Il semble hésiter mais j'insiste. Je crois que depuis vendredi on a dépassé le stade des railleries et des méchancetés gratuites non? Je m'inquiète sincèrement et je pense qu'il le voit dans mes yeux parce qu'il finit par cracher le morceau. Il a une soeur? Et putain, qu'est-ce qu'elle fou en cellule et pourquoi c'est à lui d'aller la chercher? Je me rends petit à petit compte qu'il a une famille aussi compliquée que la mienne. Ne sachant pas trop quoi dire, je baisse les yeux sur la main de Mattia qui tient fermement un stylo qui va bientôt passer à travers la table s'il continue de gribouiller sa feuille. Un léger soupir s'échappe de mes lèvres. Je pose mes doigts sur le poignet du jeune homme pour qu'il cesse de martyriser cette pauvre feuille qui n'a rien demandé à personne. Me confirmant sa mauvaise humeur, Costantino me fait savoir qu'il se passera de moquerie aujourd'hui. Je lève les yeux au ciel, ma main toujours sur la sienne. « J'allais pas me moquer. Au contraire, est-ce que je peux aider d'une manière ou d'une autre? » J'ai une soeur qui a un peu près le même âge, y a peut-être moyen de moyenner quelque chose comme on dit. Je cherche le regard de Mattia.

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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMar 11 Juin - 23:28


Avec Alessia j’ai toujours été souriant. Elle avait beau m’énerver, j’ai toujours été de bonne humeur avec elle. Ou tout du moins, elle ne m’as jamais vu comme elle me voit aujourd’hui. En ce lundi matin je vois un peu tout en noir. J’aurais voulu rester dans mon lit à me retourner l’esprit plutôt que d’être ici. Et plus particulièrement plutôt que d’être en face d’Alessia. Pourtant il semblerait que la jeune femme est mise sa rancœur de côté. C’est même elle qui me demande ce qui peut bien m’arriver. Elle a compris que je n’étais pas dans mon assiette et je suis assez étonné de sa question. Moi qui pensais qu’on allait s’adresser la parole que pour des futilités désormais. C’était ce que stipulait le contrat que l’on avait passé après tout. Mais nous deux on n’aime pas faire dans la simplicité. Elle insiste et je continue à m’énerver sur ma feuille. Je ne sais pas si je peux lui parler de cela. Qui me dit qu’elle ne va pas m’écouter me lamenter avant d’aller raconter tout cela à tout le monde sur le campus ? Je n’ai pas totalement confiance, mais j’ai besoin de parler à quelqu’un et avec ce qui c’est passer entre nous vendredi soir, c’est à Alessia que j’ai envie de parler. Je ronchonne dans mon coin et je finis par lui avouer que j’avais dû aller chercher ma sœur au commissariat. Je ne lève même pas le regard pour observer sa réaction. Je continue à gribouiller sur ma feuille, tellement que bientôt je vais trouer la table. Les doigts d’Alessia se posent sur mon poignet et un instant je fixe cette image que j’aurais cru impensable il y encore quelques jours de cela. Je m’arrête dans mon geste, mais ne lève pas le regard pour autant. Je me sens presque honteux alors qu’il n’y a pas de quoi. J’entends la jeune femme soupirer et elle finit par me demander si elle ne pouvait pas m’aider. Cette fois je lève la tête tout en fronçant les sourcils. C’est moi où Alessia Martini viens de me proposer son aide ? Je crois halluciner et pourtant elle insiste du regard. « Tu sais ressusciter les morts peut être ? » dis-je froidement. Je ne voulais pas être méchant avec elle. C’est tout simplement sorti sans que je ne le contrôle vraiment. Nerveusement je passe une main sur ma nuque et me mords la lèvre. « Désolé… Je ne voulais pas m’énerver. C’est pas de ta faute. » Je me remets à jouer avec mon stylo. C’est peut être bête, mais cela me permet de rester concentrer et de ne pas perdre pied trop rapidement. De nouveau, je pense à ma mère… Elle me manque tellement. C’est juste atroce comme sensation. Je pense aussi à Lia et à mon père. J’en oublie presque les autres autour de nous. Je sens juste la main d’Alessia posé sur la mienne comme un signe de réconfort. « Ma mère est décéder il y a quatre ans et depuis rien ne va chez moi. Mon père boit parce qu’il a perdu la femme qu’il aimait et ma sœur ce met à voler dans les magasins pour me prouver qu’elle existe. » A nouveau je baisse la tête. Mais qu’est-ce qui me prends bordel ? Elle doit s’en foutre totalement. Je m’attends presque à l’entendre rire. « Je sais même pas pourquoi je te raconte ça, après tout on devait coucher ensemble et plus jamais se parler non ? »
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J. Alessia Martini
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMer 12 Juin - 7:21


Le contrat stipulait peut-être qu'il ne serait qu'une question de sexe ce soir là, que le lendemain on aurait tout oublié et qu'on ferait comme si de rien était à l'université. Mais ce qui n'était pas prévu dans le contrat, c'est bel et bien que l'on recommence une seconde fois et que cette deuxième partie soit bien plus tendre et plus "intime". Quelque chose s'est passé et même avant qu'on ne couche ensembles chez moi, on s'est dit des choses assez personnelles.

C'est pour ça que je me permets de quetionner Mattia à propos de la tête qu'il a ce matin. Il n'est pas franchement enchanté d'entendre ma voix, je le vois bien mais tête de mûle comme je suis, j'insiste. Il semble hésiter puis m'avoue que sa petite soeur a passé le weekend chez les flics. J'essaie de m'imaginer deux secondes ma réaction si j'apprenais qu'Alicia est en cellule... Je pense que je la réexpédierais directement chez notre père pour qu'il lui remette les idées en place. Mais ça c'et moi et à voir la tête de Mattia, c'est pas vraiment le genre de chose qu'il ferait lui. Ma main posée sur la sienne pour qu'il arrête de s'acharner sur cette feuille, je lui propose mon aide. Oui, c'est rare. Il n'y a qu'à ma soeur que je propose de l'aide mais sinon les autres peuvent se débrouiller tout seul. La réaction de Costantino ne se fait pas attendre, il me regarde les sourcils froncés comme si je venais de lui avouer que je lui faisais don d'un de mes reins. Sauf que sa réponse est toute aussi froide et sèche que la précédente. Je soupire et lutte contre l'envie de lui balancer une méchanceté à la tête. Mais non, je me retiens. J'ai promis et franchement, ça ne serait pas une bonne idée de l'énerver encore plus. Y a quelque chose qui est en train de se construire entre nous deux et j'apprécie tellement ça que je n'ai pas envie de tout gâcher.

Je serre les dents et ça paie car Mattia s'excuse du ton employé. Je me décrispe et me dit qu'il a dû perdre un membre de sa famille si j'en crois ses paroles. J'essaie de lui faire un mince sourire pour le rassurer et me mets à caresser le dessus de sa main avec mon pouce. Sans que je ne le contrôle vraiment à vrai dire. Dans les grandes lignes, le jeune homme me confirme mon hypothèse. C'est sa mère qui est décédée et depuis là, sa famille part en couille. je me plains souvent de la mienne, on est complètement dissous mais c'est qu'au moins, mes deux parents sont encore vivants. Enfin maman, je ne sais pas à vrai dire. Je le regarde tristement et avec un air désolé. Un air désolé qui semble même le surprendre. Et Mattia me ressort les fameux termes du contrat. Je soupire, un peu énervée qu'il fasse une fixation sur ce fichu contrat. Je baisse les yeux sur nos mains. « Un contrat ça se modifie. » Je lâche sa main et me laisse tomber contre le dossier de ma chaise, un nouveau soupir s'échappant de mes lèves. Je suis vraiment désolée pour Mattia, ce qu'il se passe dans sa vie mais je n'ai même plus envie de lui dire à présent. De toute manière, il ne me prend pas au sérieux. Il pense que je vais aller tout répéter à tout le monde et me moquer de lui. Apparemment, on est pas sur la même longueur d'onde par rapport à ce qu'il s'est passé vendredi soir. Je me suis fait des films et ça me prouve une fois de plus pourquoi je ne veux pas m'attacher. Heureusement pour moi, le professeur nous demande tous de retrouver nos places. Sans un regard au jeune homme, je me lève, reprends ma chaise et vais m'assoir à ma table au fond de la salle. Monsieur Fabrizzio continue de parler et pendant ce temps, au lieu de fixer la nuque de Mattia, je me mets à écrire ce fichu travail de groupe qu'on doit faire. Costantino n'a pas la tête à ça et moi il faut bien que je m'occupe l'esprit.

Une trentaine de minutes plus tard, la sonnerie retentit et j'ai écris une bonne page de ce devoir. Ca suffira. Je me lève, met mon sac sur mon épaule et passe devant la table de Mattia avant de quitter la salle et de rejoindre les couloirs. En marchant dans la foule qui se presse vers leur prochain cours, j'essaie d'ignorer les filles qui me regardent en me traitant de blonde écervelée. Mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir un pincement au coeur. Seulement, je ne montre rien, relève la tête et entre dans mon cours de biologie. Un cours que nous n'avons pas en commun avec Mattia. Au lieu d'écouter le professeur, je reprends ma feuille de littérature et continue d'écrire à propos de la place des femmes dans la littérature. Trois pages plus loin, le professeur me fait remarquer que ce n'est pas parce que j'ai de bonnes notes dans sa matière que je dois la bâcler. C'est pas grave, j'avais fini de toute manière. La pause midi sonne et lorsque je sors de la classe je cherche Mattia des yeux. Je ne sais pas quel cours il a eu alors je me dirige vers son casier ou je glisse les trois feuilles de littérature dans la petite fente avant de me rendre à la bibliothèque qui est toujours déserte à cette heure ci. Les étudiants profitent de la pause de midi pour aller manger dans l'herbe sous le beau soleil que nous offre Vérone en ce moment mais moi je préfère m'exiler dans la bibliothèque avec un livre sur la psychologie des enfants.

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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMer 12 Juin - 9:39


Je savais que je n’aurais pas dû me lever ce matin. Vraiment. J’aurais dû sécher les cours. Ce n’est pas quelque chose que j’ai l’habitude de faire, mais voilà, je suis un cursus qui ne me plaît pas et ma vie de famille ne ressemble à rien. Autant dire que j’aurais préférer rester seul. Mais non. Me voilà dans une salle de cours en compagnie d’Alessia qui me questionne sur la tête que je tire depuis que je suis entré dans cette pièce. Elle a tous les droits de me questionner, après tout on ce connaît depuis des années, mais je dois avouer que je suis vraiment surpris de son soudain intérêt pour moi. Elle continue à insister et je me sens presque obliger de lui répondre. C’est très rapidement que je lui apprends que j’ai passé mon weekend au commissariat pour m’occuper de ma petite sœur. Chose qui semble la surprendre encore plus. Je sais que je devrais être aussi outré qu’elle, mais c’est presque devenu une habitude. Malheureusement… Et sans que je m’y attende – de nouveau – la jeune femme me propose son aide. J’ai toujours été quelqu’un de très indépendant et je déteste que les gens aient pitié de moi et cela ne rate pas avec Alessia. Je lui réponds sèchement alors que dans le fond elle cherche juste à m’aider. Elle serre les dents et je finis par m’excuser. Choses assez rare chez moi tout de même. Mais bon, elle ne peut pas le savoir. Une nouvelle fois, je tente de lui expliquer la situation. Je déteste parler de mes problèmes, mais justement il serait peut être temps que je le fasse. Pour extérioriser tout cela. Montrer que je ne suis pas quelqu’un d’insensible, mais que moi aussi j’ai mes propres problèmes. Sauf que ce matin je suis véritablement de mauvaise humeur et malheureusement pour elle c’est Alessia qui en paye les effets. La jeune femme me rappelle qu’un contrat peut être modifié et je me contente d’hausser les épaules. Il faut pas que je pense à ça. Pas maintenant. J’allais m’excuser à nouveau, mais le professeur demande a tous le monde de reprendre sa place et en deux secondes Alessia a disparue. Il ne m’en faut pas plus pour m’énerver de nouveau sur ma feuille…

Le cours se termine rapidement et la blondinette passe en coup de vent devant moi avant de quitter la salle. J’ai juste le temps de me rendre compte qu’aujourd’hui elle n’est pas perchée sur ses talons et que son jean est déchiré. Est-ce que mes paroles de vendredi soir l’ont affecté à se point ? C’est en pensant à tout cela que je me rends à mon cours de droit pénale. Autant dire que j’ai plus envie de me pendre que de rentrer dans cette salle. Je déteste le droit et tous les jours je suis obliger de me répéter que je fais ça pour ma famille. Mais aujourd’hui ce n’est pas à eux que je pense, mais plutôt à Alessia. La blondinette ne quitte pas mes pensées. Je ne cesse de revivre notre soirée en boucle. J’aurais presque envie de recommencer. De la prendre dans mes bras tout simplement. Cela me serre le cœur de penser à elle. Alors de nouveau je me mets à gribouiller sur une feuille sans écouter un traite mot du cour qui se déroule sous mes yeux. La pause de midi sonne ma délivrance. Je n’ai pas envie de rejoindre mes amis, j’ai envie d’être tout seul un peu. En posant mes affaires dans mon casier je découvre qu’Alessia à écris le devoir de littérature. J’avais jamais remarqué qu’elle écrivait aussi bien. J’attrape les trois feuilles et décide d’aller m’enfermer à la bibliothèque pour lire tout cela.

Lorsque j’entre dans la pièce il y règne un calme plat. Tous les étudiants sont dehors pour déjeuner et je ne pouvais pas trouver mieux comme refuge. Jusqu’à ce que mes yeux se posent sur Alessia. Elle aussi est seule. Un instant, je l’observe en silence et finis par m’approcher d’elle. Je pose les feuilles sur son lire et colle mon torse au sien, sa joue près de la mienne. « Merci. » Encore une chose que je n’aurais jamais pensé lui dire un jour. Mais je ne la remercie pas spécialement pour avoir écrit notre devoir, mais également pour m’avoir écouté ce matin et pour m’avoir offert son aide. Elle n’était pas obligée de le faire et pourtant elle l’avait fait. Sans réfléchir – pas même un quart de seconde – je dépose un baiser sur sa joue et prends place à ses côtés. « J’ai vraiment rien dormi cette nuit et je suis désolé de déverser ma mauvaise humeur sur toi. » On ce dit merci, je m’excuse… Où sont passé les railleries ? Cela me manquerait presque d’un seul coup.
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMer 12 Juin - 11:44


Cette journée est un vrai désastre... Je savais que je n'aurais pas dû me lever et venir aux cours et pourtant, j'ai voulu croire que ça irait. Je savais que l'ambiance entre Mattia et moi serait bizarre même si on s'est promis de faire comme si de rien était. En temps normal, je suis doué pour renier mais là je n'y arrive pas, surtout quand je vois la tête qu'il tire et que je comprends que quelque chose ne va pas. J'arrive à lui faire cracher le morceau par je ne sais quel miracle. Il faut croire que j'arrive quand même à obtenir ce que je veux avec lui. En dehors du sexe... Même s'il est froid et tendu, au moins il me répond, c'est l'essentiel. On en oublie très rapidement le travail de groupe qu'on est sensé faire et le prof nous demande de retourner à nos places respectives. Même si je commence à écrire ce fichu devoir de littérature, je ne cesse de penser au jeune homme qui est assis juste trois tables devant moi. J'arrive pas à oublier que lui et sa soeur sont orphelins d'une mère et qu'ils ne peuvent pas vraiment compter sur leur père... 

La sonnerie retentit et c'est parti pour mon cours de biologie. Une matière où j'excelle davantage étant donné que ça touche de près tout ce qui se rapporte au corps humain. Très important pour mes études de pédiatrie. Mais je n'écoute pas, je me replonge dans le devoir de littérature pour ne pas penser aux yeux verts de Mattia. Néanmoins, j'arrive à écrire un texte de trois pages concernant le sujet. Je ne fais pas ça pour impressionner Costantino mais simplement pour penser à autre chose et parce qu'il n'aura peut-être pas le courage de le faire avec tout ce qu'il a à gérer. 

Ne voulant pas aller prendre l'air, durant la pause de midi, je me dirige vers la bibliothèque après avoir déposé le devoir de littérature dans le casier de Mattia. Je ne sais pas quand je le reverrai alors autant qu'il l'ait pour qu'il puisse le recopier. Assise sur ma chaise, j'aime écouter le silence. Cette ambiance dans la bibliothèque me plaît particulièrement. Pas de filles en train de glousser dans mon dos, pas de surveillant qui m'engueule parce que je suis trop bruyante, juste moi et mon livre sur la psychologie des enfants. Lorsque je tourne la page, la porte de la salle s'ouvre et je me surprends à ronchonner dans mon coin avant de m'apercevoir qu'il s'agit de Mattia. Je me redresse correctement sur ma chaise et tient le livre ouvert devant moi quand le jeune homme pose les trois feuilles de littérature dessus. Il me serre contre lui - ce qui fait rater un battement à mon coeur - et m'embrasse sur la joue avant de me remercier. J'en ai le souffle coupé. Je me racle la gorge et le regarde s'installer en face de moi, s'excusant d'avoir déversé sa mauvaise humeur sur moi tout à l'heure. J'hausse les épaules. « C'est des seins qui sont en train de te pousser sur le torse? » demandais-je sérieusement en faisant allusion au fait qu'il me remercie et qu'il s'excuse dans la même phrase mais je finis par lâcher un petit rire pour lui montrer que je plaisantais. « T'inquiète, on a tous nos jours avec et nos jours sans. » Je soupire quelque peu avant de refermer mon livre de psychologie. Un lourd silence s'installe et j'évite de trop penser à ce qu'on pourrait faire dans cette grande bibliothèque vide. « Toi aussi tu aimes venir ici quand tout le monde est dehors? »
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMer 12 Juin - 13:10


Après ce début de matinée plutôt agitée et assez étrange en la compagnie d’Alessia, je n’ai qu’une seule idée en tête : m’isoler. Mais j’ai encore quelques cours cette après-midi et je ne peux pas me permettre de quitter le campus. Je sais parfaitement que si je le fais, je ne reviendrais pas. J’ai donc dans l’idée d’aller me cacher à la bibliothèque. A cette période de l’année tout le monde profite de la pause déjeuner pour aller ce mettre au soleil sur les pelouses que nous offre le campus, mais rien qu’à l’idée d’entendre tout le monde ce plaindre ou pire entendre des rumeurs sur ce qui a bien pu se passer à la soirée chez Petra. Je préfère vraiment partir dans mon coin. C’est bien plus intelligent. Dans mon casier, je découvre le devoir qu’Alessia à rédiger. Je le lis en diagonale et il est plutôt pas mal. Bon il y a quelques fautes, des trucs pas très cohérent, mais je ne vais pas lui dire. Elle a déjà fait un bon boulot et je sais que la littérature n’est pas sa tasse de thé. Je récupère donc les feuilles et me dirige vers la bibliothèque. A mon plus grand étonnement, j’y retrouve ma nouvelle amie. Elle est sagement assise dans un coin. Un bouquin posé devant elle. En silence, je me rapproche d’elle et pose ses feuilles sur son livre. Je me rapproche encore un peu plus d’elle, mon souffle cours sur sa peau et je la remercie. Tout simplement. C’est bien la première fois que je lui dis cela, mais je crois que l’on ne va pas s’attarder là-dessus. Pas avec tout ce qui se passe entre nous depuis vendredi. Je m’excuse pour avoir déverser ma mauvaise humeur sur elle ce matin et elle hausse tout simplement les épaules. Je me pose lourdement en face d’elle et fait tombé mon sac à dos sur le sol. Pas de surveillant hargneux cette fois. Et alors que j’étais justement en train de me dire que ses petites remarques commençaient déjà à me manquer, Alessia m’en sors une plutôt bien placer. Je soupire tout en souriant. « Je voulais me rattraper. » Aussi étonnant que cela puisse paraître oui j’ai envie d’être gentil avec la jeune femme. Pour une fois. Elle rigole et je finis par me détendre totalement. Elle me rassure, elle ne m’en veut pas. Ou tout du moins elle a compris. Je lui souris et d’un seul coup, un silence s’installe entre nous. Non Mattia ne pense surtout pas à cela… Je secoue une nouvelle fois la tête pour chasser toutes mes idées peut catholiques. Je souris à sa question. « Habituellement je préfère être dehors, mais pas aujourd’hui. » lui avouais-je doucement. Oui je viens me cacher ici et je pense qu’elle ne va pas tarder à le comprendre. Une nouvelle fois le silence s’installe autour de nous. Comme pour m’occuper, je lui pique son livre. Psychologie des enfants. Mon dieu. Ce n’est pas pour moi tout cela. Remarque. Cela pourrait peut être m’aider à mieux comprendre ma petite sœur même si elle n’est plus une enfant depuis bien longtemps. Enfin. Je relève la tête vers Alessia et remarque que le malaise est réellement immense. « On en parle de ce vieux malaise ou on en parle pas ? »
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyLun 17 Juin - 4:49


Pour la deuxième fois en une semaine, on se retrouve les deux à la bibliothèque. Moi qui était venue ici dans l'espoir d'être un peu seule et surtout de ne pas devoir supporter l'humeur de Mattia, je me suis un peu trompée. Mais au lieu de continuer à s'énerver sur moi alors que je ne lui ai offert que mon aide, Costantino s'excuse et s'installe en face de moi. On est que les deux. Même le surveillant et parti en pause déjeuné. Mais bizarrement, je n'échangerai ma place pour rien au monde. Même s'il m'énerve, même s'il est de mauvaise humeur et même si j'essaie de ne pas penser à l'autre soir, je me sens bien ici qu'avec lui. Un peu étonnée de le voir ici, je lui demande s'il a l'habitude de venir ici. C'est ce que je fais pratiquement tous les midis et c'est la première fois que je le vois débarquer à cette heure ci. Il me conforme que d'ordinaire il est dehors avec les autres. Je hoche la tête avec un léger sourire sur les lèvres avant de reposer mon regard sur mon livre.

Nous sommes deux personnes complètement différentes. Il étudie le droit et moi je me prédis à être pédiatre. D'avantage le nez fourré dans les lois, moi c'est dans la psychologie enfantine. Pas vraiment du genre à coucher tous les soirs avec d'autres filles, je ne m'en contente pas que d'un seul par soir... Et pourtant, il y a cette étrange connexion entre nous. Sauf là, en ce moment même ou un lourd silence s'installe à nouveau. La voix de Mattia brise le silence. Un malaise? Quel malaise? Oh! Ce malaise. Je me tortille un peu les doigts. « Je t'ai dis que je t'en voulais pas pour ce matin. » Je lève le regard vers le jeune homme et je comprends que ma petite pirouette ne prendra pas cette fois. Je soupire et me laisser aller contre le dossier de ma chaise en bois. « Ben quoi? On a couché ensembles. Deux fois. Et c'était bien. Basta. Dans le contrat on ne devait pas en parler et jusqu'à preuve du contraire, c'était exactement ce que je faisais depuis ce matin. » Ce qui est vrai. J'ai été gentille avec lui, je lui ai proposé mon aide mais on a pas parlé de ce qu'il s'est passé l'autre soir. « Si tu veux recommencer, t'as qu'à demander. » dis-je avec un sourier aguicheur sur les lèvres pour essayer de détourner la conversation. On est que nous deux dans une bibliothèque vide. Ca serait bête de ne pas en profiter! Non?
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptySam 22 Juin - 9:43


Il est clair qu’Alessia et moi somme comme le jour et la nuit. Nous avons peut être le même caractère – dans le fond – mais nous ne vivons pas de la même manière. Ce que nous avons fait vendredi soir est loin d’être une habitude pour moi alors qu’il est clair que ce n’est que la routine pour elle. On peut le remarquer rien qu’à la manière dont la fin de notre weekend c’est dérouler. Elle c’est sans aucun doute envoyer en l’air avec un autre mec tandis que je passais le mien à tenter d’éviter la prison à ma petite sœur. Pas vraiment le même délire en sommes. Pourtant on se retrouve encore tous les deux dans cette bibliothèque. Il semblerait que ce soit notre sanctuaire à tous les deux. L’endroit où l’on vient ce réfugié quand on ne veut voir personne. Enfin je ne sais pas vraiment de quoi elle cherche à ce cacher, mais bon… On tente de faire la conversation, mais il est clair qu’il existe toujours un petit malaise entre nous. Enfin petit… Je crois que le mot est faible. On a tous les deux envies d’aller ce caché dans un trou. Je tente d’amener la conversation là-dessus et tout de suite Alessia tente de trouver une petite pirouette pour ne pas parler de tout cela. Je préfère ne même pas lui répondre. Je me contente d’hausser les épaules et Alessia comprends que je ne m’attendais pas à cela comme réponse. D’un seul coup, elle s’énerve un peu. Elle me fait comprendre que ne pas en parler faisait clairement parti du contrat et que c’est moi qui cherche en voulant parler de tout cela. Oui c’est vrai je cherche, mais je n’ai pas l’habitude de tout cela et aussi con que cela puisse paraître j’aime bien Alessia et je n’ai pas envie de la perdre pour une histoire aussi débile que la notre. Bien entendu la blondinette ne serait pas elle, si elle ne parlait pas de sexe et très vite elle me fait une nouvelle proposition. « Je serais un idiot si je refusais, n’est-ce pas ? » lui demandais-je alors presque froidement.

Je joue encore nerveusement avec un stylo. A croire que c’est la seule chose que je sache faire lorsque je suis nerveux. Je sens le regard d’Alessia sur moi et d’un seul coup, je ne sais plus quoi faire. Bordel. Je déteste ce genre de situation. « Tu vois ce qui m’énerve le plus c’est que je t’aime bien et que je me rends compte que ça me ferait chié si on se parlait plus juste à cause d’une histoire de cul. » dis-je alors tout en me levant subitement. Nouvelle objectif. Faire celui qui cherche un bouquin dans les allées de la bibliothèque. Oui parce que j’aime bien être franc, mais il y a des limites tout de même.
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptySam 22 Juin - 11:14


L'ironie et le sex mélangé sont les seuls remèdes que j'ai trouvé contre le malaise, contre la gêne de cette conversation que Mattia vient de lancer. Pourquoi il parle de ce qu'il s'est passé ce weekend? Je croyais que c'était clair entre nous; ça n'est jamais arrivé et c'était exactement ce que j'étais en train de faire depuis mon arrivée à l'université. Arrivée qui s'est fait remarquée d'ailleurs. Chose que j'ai un peu de peine à comprendre parce que si tout le monde est au courant qu'on a couché ensembles à la fête de Petra, je ne vois pas ce que ça change à ma réputation. La réponse de Mattia à ma proposition me glace le sang. Ce ton. Il est froid et apparemment, il n'a pas saisi l'ironie là-dedans. Je baisse un peu les yeux sur ses doigts qui jouent nerveusement avec un stylo et je croise les bras sur ma poitrine. Tout d'un coup, je n'aime plus cet espace. La bibliothèque était mon coin préféré pour me réfugier, pour être seule et maintenant, j'ai l'impression que plus rien n'est comme avant. Le jeune homme lève un regard vers moi et prend à nouveau la parole. Incrédule, je l'observe tout en écoutant ses paroles. il m'aime bien? A quel niveau parce que vu ce qu'il m'a dit avant, on pourrait pas vraiment le croire... Et puis pourquoi notre nuit de ce weekend changerait quoi que ce soit? On s'est toujours emmerdé et on le fera toujours. Enfin c'est vrai que ce matin, c'est surtout moi qui l'ai fait... Peut-être que dans le fond, le fait qu'on ait couché ensembles a changé quelque chose chez lui et c'est ça qui l'embête. Je n'ai pas le temps de lui demander des précisions qu'il se lève et s'enfile dans une allée de la bibliothèque. Qu'est-ce qu'il peut bien se passer dans la tête de Costantino aujourd'hui...? Je me lève et traverse le hall pour le rejoindre dans l'allée où il se trouve. Je m'appuie contre une étagère, lui me tournant le dos alors qu'il observe les livres à hauteur de ses yeux. J'ai les bras croisés sur ma poitrine et je ne sais pas quoi dire ou quoi faire. Mattia a réussi à semer le doute en moi et dans ma caboche. « Dis moi ce que tu veux entendre dans ce cas... Okay, tu as peur de perdre ce qu'on avait mais alors qu'est-ce que tu veux qu'on fasse? Tu veux en parler? Très bien, qu'est-ce que tu as à redire à propos de cette nuit? A part que c'était incroyable? » Je soupire et m'avance vers lui jusqu'à ce que je sois assez proche de lui pour que mon buste rentre en contact avec son dos. Je tends le bras par-dessus son épaule et tire un livre au hasard pour le distraire le temps que mon souffle caresse la base de sa nuque. « Tu devrais rentrer chez toi, sécher tes cours de l'après-midi et aller te reposer. T'es crevé et je pense que c'est pour ça que rien ne va ce matin. » Je m'écarte brusquement et sort de l'allée de livres afin d'aller chercher mon livre de psychologie et d'aller le glisser sur l'étagère d'une allée voisine.

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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptySam 22 Juin - 12:41


Je ne sais même pas pourquoi je cherche à parler de tout ce qui a bien pu se passer entre nous. Enfin si je le sais, mais je ne l’avouerais jamais totalement à Alessia. Ou tout du moins pas maintenant. Pas avant très longtemps même. J’ai beau avoir eu un weekend de malade, je n’ai jamais totalement réussi à effacer la jeune blondinette de mes pensées. Si on c’était contenter de coucher ensemble une seule fois, je ne serais pas dans cet état je le sais parfaitement. Mais aller savoir pourquoi j’ai eu la merveilleuse idée de la ramener chez elle et d’accepter de monter boire un dernier verre. On sait tous ce que ça veut dire. Enfin je sais pas en général dans les films, c’est le moment où le mec arrive à se faire la fille. Et bien, moi, je me suis laissé avoir comme un bleu. Je pensais boire un verre et rentrer chez moi. J’ai bu mon verre et je suis rentré chez moi, mais au milieu j’ai aussi eu le temps de remettre le couvert avec Alessia. C’est elle qui c’était pratiquement jeter sur moi, mais je n’avais pas dit non et pour cette deuxième fois les choses avaient été bien différente. On avait pris notre temps, mis un peu de tendresse dans ce câlin et c’est sans aucun doute ça qui me trouble le plus. Maintenant je me surprends à vouloir la prendre dans mes bras. Chose qui ne serait jamais arrivé auparavant. J’ai toujours méprisé Alessia et je voudrais que cela continue de cette manière, mais je sais pas… Je repense à ses mains qui se baladent sur mon corps, ses baisers et tout de suite je me dis que dans le fond je l’ai toujours bien aimé. Je deviens dingue… Le plus dingue c’est que je finis par lui dire. Bon pas très clairement, mais je lui fais comprendre mon comportement quelque peu distant depuis ce matin. Je me sens tellement idiot de lui avoir avoué tout cela, que je préfère aller me lever. Avec un peu de chance elle va m’ignorer et partir sans rien dire. Oui enfin je peux encore rêver pour ça. Alessia me suis et tout de suite me demande des explications. « J’ai pas été assez clair ? » lui demandais-je alors en priant pour qu’elle n’en demande pas plus. Bon en même temps, elle serait capable de se faire des films. « Ecoute j’en sais rien d’accord ? » Je sais pas ce a quoi je pense. Je sais pas comment expliquer le fait que je suis inévitablement attirer par elle. Et je sais que je ne suis pas prêt de lui dire. Mais la blondinette en a décider autrement. Elle continue à jouer avec moi et l’espace d’un instant je me demande ce qu’elle veut. Me rendre dingue ? Je sens son corps ce coller au mien et son souffle se perdre sur ma nuque. Je me surprends à en frissonner. J’aurais presque envie de me taper la tête contre l’étagère pour me remettre les idées en place. Alessia me dit de rentrer chez moi et disparaît d’un seul coup. Je devrais l’écouter, je devrais aller me planquer sous ma couette, mais pas maintenant. Je me tourne et la trouve dans le couloir d’à côté en train de ranger son livre. Aller Mattia réfléchis plus. Je me rapproche d’elle, la plaque contre l’étagère et l’embrasse passionnément. On verra plus tard pour les conséquences.
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptySam 22 Juin - 13:04


J'en ai ma claque de cette journée. J'en ai marre des cours, de ces élèves qui me dévisagent dans les couloirs, j'en ai marre de Mattia qui nous fait une crise de femme enceinte et j'en ai marre que tout soit toujours aussi compliqué. Pourquoi on aurait pas pu se contenter de coucher ensembles une fois et d'attendre que ça soit ma soeur qui viennent me chercher et non pas le jeune homme qui me ramène chez moi pour recommencer à s'embrasser. Si on s'était arrêté à notre première partie de jambes en l'air tout irait bien. Ca aurait du sexe, sans tendresse, sans gêne et basta. Mais non, on a tout compliqué. Oui on a compliqué les choses, je l'avoue enfin. Depuis ce matin que je fais comme si de rien était, comme si la deuxième fois avait été comme la première, comme si j'avais déjà oublier la délicatesse de ses lèvres sur mon corps et ses coups des hanche ordonnés et ses mains caressant mon corps. Ce n'était pas que du sexe. C'était doux, c'était... quelque chose que je n'avais jamais vécu avec qui que ce soit. C'est à ça que je pense quand je suis dans mon allée de livre à remettre mon bouquin sur la psychologie des enfants en place. Je me suis menti à moi même, j'ai menti à Mattia. Mais jamais je ne pourrais avouer ce que j'ai ressenti lorsque nous étions dans nos draps. D'une part parce qu'il se fouterait de moi comme on l'a toujours mutuellement fait et d'autre part parce que je ne veux pas m'attacher, je ne veux pas être mielleuse à souhait avec un homme. Les bisous en public, les mains tenues dans les rues tout ça n'est pas pour moi. En plus de ça, Mattia est froid, il m'envoie bouler et c'est mieux ainsi. Je lui ai conseillé de rentrer chez lui. Je ne veux plus le voir, je ne veux plus croiser son chemin. Mattia apparaît au bout de l'allée et je lève la main pour l'arrêter. « J'veux plus te v.... » La fin de ma phrase reste en suspend car le jeune homme vient de prendre mes lèvres d'assaut après m'avoir plaqué contre l'étage de bouquins. Je lâche une petite exclamation de surprise et nos regards se croisent. J'hésite mais finalement, je reprends possession de ses lèvres, les mordillants tellement elle me font de l'effet. Les lèvres de Mattia me quittent pour aller se réfugier dans mon cou alors que ma respiration est déjà saccadée. Je tourne légèrement la tête et trouve un chariot sur ma gauche qui est rempli de livres. Je me décale et donne un coup de main dessus pour faire tomber tous les livres à terre. Pas besoin de dire quoi que ce soit au jeune homme, Mattia me soulève et me fait assoir sur le chariot avant de s'inviter entre mes jambes.

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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyLun 24 Juin - 22:13


Je crois que l’on est tous les deux fatigués. Il est clair que l’on n’a pas beaucoup dormi durant le weekend et que cela met nos nerfs à rude épreuve. Il y a autre chose bien entendu. On ne se l’avouera sans aucun doute jamais, mais ce qui a bien pu se passer vendredi nous a totalement chamboulés. On aurait du faire comme tous le monde. On aurait du garder les habitudes de la jeune femme. C’est à dire coucher ensemble et repartir chacun de notre côté, mais voilà on a décidé de jouer avec le feu. Quelle idée à la con quand on y repense. J’essaye d’expliquer à la jeune femme que je n’ai pas vraiment envie de perdre son amitié et cela semble la perturber. Oui j’aurais peut être mieux fait de me taire, mais je crois qu’il est trop tard. Alors oui je deviens froid, mais c’est la seule façon que je connais pour m’exprimer lorsque les choses deviennent trop personnelles. Je déteste m’impliquer dans des sentiments. J’ai déjà du mal à gérer les choses avec Isabella et Nate alors je n’ai vraiment pas envie de me prendre la tête avec Alessia. Pourtant elle essaye d’arranger les choses. Comme si cela lui importait. Gentiment elle me dit de rentrer chez moi et une nouvelle fois je lui parle froidement. Débile ? Un peu. Mais je suis comme ça. Malheureusement cela vexe la jeune femme et elle finit par me tourner le dos. C’est ce que je voulais depuis le début, mais bizarrement lorsqu’elle s’éloigne de moi je me rends compte que je le regrette déjà. Je voudrais qu’elle reste avec moi aujourd’hui. Je n’arrive pas à l’expliquer, mais elle est la seule avec qui j’ai envie d’être aujourd’hui. Alors sans réfléchir plus longtemps je la suis, la plaque contre une bibliothèque et l’embrasse passionnément. Je crois que je n’aurais jamais fait cela auparavant, mais avec elle les choses ont bien changé. Un instant, nos regards ce croisent et je vois l’interrogation dans ses yeux. Elle semble hésite, mais au final c’est elle qui vient m’embrasser à nouveau. On ne réfléchit plus. Mes lèvres viennent se perdre dans son cou et elle nous fait de la place sur un chariot. Je la soulève et me faufile entre ses jambes. Tous deviennent beaucoup plus fiévreux entre nous. On ce laisse emporter par nos pulsions. Jusqu’à ce que j’entende du bruit. Je m’arrête d’un seul coup et pose mon doigts sur les lèvres d’Alessia pour lui faire signe de ce taire. Un étudiant est entré dans la bibliothèque et ce dirige dangereusement vers nous. J’attrape la blondinette par la main et l’entraîne à l’autre bout de la pièce et dans un endroit où personne ne pourra nous voir. Cette fois c’est elle qui me plaque contre le mur et on reprend là où on c’était arrêter. « Tu devrais rentrer avec moi. » dis-je a bout de souffle tandis que mes mains glissent sous son tee-shirt. Je sais absolument pas c’est une bonne idée, mais je crois qu’on est plus a une connerie près. On s’embrasse de nouveau et ma langue vient jouer avec la sienne. « Sinon la bibliothèque c’est bien aussi. »
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMar 25 Juin - 10:11


On ne devrait pas et pourtant, on est de nouveau en train de mettre les pieds dans le plat. C'est exactement à cause du sexe qu'on se prend la tête, parce qu'on sait que ça devrait être anodin entre nous mais que ça ne l'est pas. Alors pourquoi recommence-t-on? Parce qu'on en a envie et qu'à nos âge, on a pas envie d'être responsables et de faire les bons choix. En tout cas pas moi. C'est exactement pour ça que je mène cette vie, parce que j'ai envie de me sentir jeune, de m'évader de la vie sérieuse que je dois mener à la maison pour le bien de ma petite soeur, pour défier aussi ce que mon père pense des femmes. On vient d'en parler, et pourtant on vient de nouveau de se jeter dans les bras l'un de l'autre. D'un côté ça me flatte. Mattia n'est pas le genre d'homme à coucher avec la première venue et pourtant, c'est la troisième fois qu'il se jette sur mes lèvres. Il faut croire que malgré mon côté insolent et tout ce qui l'énerver chez moi, il a quand même envie de moi. J'aurais dû saisir cette brève hésitation avant de reprendre possession de ses lèvres. J'aurais dû m'y tenir et lui dire que non... Que c'est exactement la source de nos disputes depuis ce matin mais non, je n'ai pas pu résister à ses perles vertes et au souvenir de ses mains sur mon corps. J'ai flanché. Mais on réfléchira plus tard des conséquences.

Assise sur ce chariot, je tends ma jambe pour atteindre l'allée d'en face et éviter ainsi que je me mette à rouler sur la moquette alors que Mattia est en train de livrer bataille avec mes lèvres. Mes mains glissent sous son t-shirt, j'en profite pour dessiner le contour de ses abdominaux, une vague de chaleur m'envahissant à leur contact. Comment un homme comme lui se contente d'une seule personne? Il aurait un sacré succès s'il décidait de vivre comme moi. Tout d'un coup, le jeune homme pose un doigt sur mes lèvres. Je reste en suspend et regarde de droite à gauche en essayant de comprendre ce qu'il se passe. Jusqu'à ce que j'entende les pas d'un élève - ou pire, d'un professeur - qui s'approche dangereusement de nous. Mon souffle se coupe et je décide de suivre Mattia dans la course folle qu'il mène. On se retrouve dans un endroit à l'abris de tout regard, une espèce de réserve de livres. J'attrape le jeune homme par le col de son pull et le plaque contre le mur, mes sens en émoi. Rentrer avec lui? Au même moment, il passe ses mains sous mon t-shirt. Je ne pense vraiment pas pouvoir supporter un trajet en étant dans cet état, j'hoche donc la tête quand il approuve que la bibliothèque c'est très bien aussi. J'ai fais l'amour dans beaucoup de lieux différents et insolites mais jamais la bibliothèque. Elle restait un fantasme que je vais réaliser avec cette personne spéciale. Oui je ne peux pas le nier plus longtemps. On couche ensembles mais Mattia est loin d'être une simple conquête à mes yeux. Je sépare nos lèvres et nos langues l'espace de quelques secondes pour lui retirer son t-shirt que je balance quelque part dans la réserve. Je dépose plusieurs baisers dans son cou ainsi que son torse alors que mes mains démêle la ceinture du jeune homme. C'est loin d'être romantique, c'est loin d'être tendre mais c'est très bien comme ça. Après m'être débarrassée de mon propre pantalon - c'est pour ça que d'ordinaire je mets des jupes! - je fais un petit saut et entour la taille de Mattia avec mes jambes, mes mains glissant dans son caleçon pour en faire sortir l'objet de mes convoitises.

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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMar 25 Juin - 23:46


On ne réfléchit plus et on finit par céder à nos pulsions. Je sais parfaitement que cela est une bêtise. Je crois qu’on le sait tous les deux, mais que c’est tout simplement plus fort que nous. On est au beau milieu de la bibliothèque, mais cela ressemble à un détail désormais. J’attrape ses lèvres avec passion tout en la posant sur ce chariot. Oui on va vraiment faire l’amour au milieu de tous ces bouquins et cela me dérange à peine. J’ai juste envie de sentir le corps d’Alessia contre le mien. Son souffle se mêle rapidement au mien et malgré son hésitation la jeune femme ne s’arrête pas. Je me laisse totalement transporter par la blondinette. Au diable mes bonnes résolutions de toute manière je crois que c’est déjà trop tard. On s’emballe, mais le bruit d’une porte qui claque me fait soudainement revenir sur terre. Un rapide coup d’œil par dessus l’épaule d’Alessia me fait comprendre qu’il s’agit d’un élève et que ce dernier se dirige vers nous. Je fais signe à la jeune femme de se taire et l’entraîne avec moi direction la réserve de livres. Je n’ai jamais mis les pieds dans cet endroit, mais il semblerait que ce soit le lieu parfait pour ce que l’on a envie de faire.

D’un seul coup, tout s’accélère. Alessia fait voler mon tee-shirt, me retire mon pantalon et s’attaque au sien. Elle entoure ma taille de ses jambes et je la pousse contre la porte qui claque légèrement sous notre poids. Le reste se passe de commentaires. Ce n’est absolument pas romantique, mais c’est ce qu’on veut. C’est presque dur et sans sentiments. Sauvage. On ce fait plaisir et je suis obliger de cacher mon visage dans le cou de la jeune femme pour ne pas me faire entendre. Il semblerait qu’elle soit obligée de faire la même chose. Dans cette position et surtout dans cet endroit on ne s’éternise pas spécialement. Pourtant je ne lâche pas tout de suite la jeune femme et l’embrasse tendrement pour conclure tout cela. Comme pour lui marquer mon affection, malgré tout. Je la repose sur ses pieds et on se rhabille en silence. J’allais sortir le premier lorsque la porte refusa de s’ouvrir. Inquiet je force quelque peu. Mais impossible de tourner la poignée. Oh bordel. Je me tourne vers la jeune femme qui finit de remettre son pantalon et lui offre un petit sourire tordu. « Euh… Je crois qu’on est enfermé. » Il manquait plus que ça vraiment. Tout le monde est en pause déjeuner pour au moins une heure encore et j’ai comme l’impression que l’étudiant de tout à l’heure a déjà disparu. Je tente de forcer à nouveau, mais il se passe absolument rien. Je reçois un coup dans l’épaule et me tourne vers la jeune femme. « Me frappe pas j’ai rien fait. »

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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMer 26 Juin - 6:59


Faire l'amour entre deux cours ne me pose vraiment aucun soucis, surtout si c'est avec Mattia. Le jeune homme va devenir mon partenaire préféré à cause de ce petit détail qui rend tout ça spécial. Je ne sais toujours pas l'expliquer, je ne sais d'ailleurs même pas si je vais à nouveau sentir ça d'ici quelques minutes ou si ça sera du pur sexe, sauvage et sans retenue. La température semble augmenter dans cette réserve mais je fais vite abstraction de ces petits détails, je le veux juste lui, en moi, contre moi. Sentir son souffle sur ma peau, ses lèvres sur les miennes me rend folle. J'aurais presque envie que ça dure des heures et des heures. Seulement, l'espace reste public et même si on retient nos gémissements dans le cou de l'autre, il ne faut pas que ça se prolonge trop non plus... Je ne tiens pas à me faire prendre en flag et virée sur le champs. Contrairement à Costantino, j'aime mes études et je veux y aller jusqu'au bout. Nous poussons ensembles notre ultime souffle de pur plaisir et j'attrape une dernière fois les lèvres du jeune homme, me sentant vidée et courbaturée. Après un énième baiser - allez savoir pourquoi d'ailleurs - Mattia relâche mes cuisses, mes pieds retrouvant le sol. J'ai quand même hâte de sortir d'ici. Ca sent trop le livre pour moi et on y manque d'air. Nous rassemblons nos vêtements et alors que je suis en train de fermer le bouton de mon pantalon - putain pourquoi j'ai pas mis de jupe?! - Mattia se retourne vers moi, l'air mal à l'aise. Je le questionne du regard alors qu'il m'avoue qu'on est enfermés. J'essaie de ne pas me laisser gagner par la panique et passe devant le jeune homme en lui donnant un coup sur l'épaule. J'essaie de tourner plusieurs fois cette fichue poignée mais ça bloque. Je comprends mieux pourquoi elle était ouverte quand on est arrivé. Je fouille les poches de mon pantalon et constate que toutes mes affaires sont restées à la table où je lisais mon livre. Je me passe une main dans les cheveux, sentant le stress et la panique m'envahir. « Non non non Mattia il faut qu'on sorte... Je ne peux pas rester là-dedans. » J'aime pas spécialement être enfermée. Quand je vais faire laver ma voiture, je sors toujours de la voiture avant qu'elle n'entendre dans le tunnel et au parc d'attraction je préfère les manèges à l'extérieur plutôt ceux qui sont dans un hangars sombre. Je commence à faire les cents pas avant de donner un léger coup de poing dans la porte. « Ouvre toi cochonnerie! » Je me retourne, le visage rouge et les larmes au bord des yeux, n'arrivant pas à dire quoi que ce soit!

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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMer 26 Juin - 9:15


C’est bien la première fois que je fais l’amour dans un lieu public et plus particulièrement à l’université. Je pensais pas que cela allait m’arriver un jour, mais je crois qu’avec Alessia il ne faut jamais dire jamais. Il est certain que je ne vais pas le crier sur tous les toits, mais je ne vais pas oublier ce moment. C’est loin d’être pratique et loin d’être romantique, mais encore une fois il se passe quelque chose dans cette petite pièce. C’est très rapidement que je m’invite en elle. On est presser, on ne va pas le cacher. Il ne faudrait pas qu’on se fasse attraper dans cette position. Je prends un peu plus appui sur le mur, parce qu’Alessia est légère, mais c’est pas forcément facile dans cette position. On étouffe nos gémissements dans le cou de l’autre et c’est ensemble et au bout de quelques minutes que nous lâchons notre ultime souffle. Aller savoir pourquoi, on prend tout de même le temps d’échanger un dernier baiser avant de mettre fin à notre union. Dès que la blondinette se retrouve avec les deux pieds sur le sol on se sépare totalement et ce sans se parler. A croire qu’on aurait presque honte de ce que l’on vient de faire.

Je laisse la jeune femme se rhabiller et tout en rattachant ma ceinture pose ma main sur la poignée. Mon idée était de sortir le premier pour ne pas trop éveiller les soupçons si quelqu’un se trouvait dans les parages. Mon idée était bien, mais encore faut-il que cette stupide porte s’ouvre. J’ai beau essayer de tourner la poignée il ne se passe rien. Quand on a débarqué ici la porte était ouverte et c’est moi qui l’ai fermé en plaquant Alessia contre. Avec la chance que j’ai c’est une porte qui s’ouvre uniquement de l’extérieur et forcément on va rester là pour un moment. Je fais part de se petit problème à la jeune femme derrière moi. Elle me met un coup sur l’épaule et passe devant moi pour essayer d’ouvrir la porte. Elle a crue quoi ? Que j’avais une force de mouche ? Elle me dit ne pas vouloir rester enfermer là-dedans et je me retiens de rire. Comme si moi j’avais spécialement envie de me retrouver enfermer dans un placard avec elle. Je sens qu’il va falloir que l’on se justifie de notre présence ici. Ca va être marrant encore. Le temps que je pense à tout cela, Alessia donne un coup de poing dans la porte. Lorsqu’elle se tourne vers moi je remarque qu’elle a les yeux emplis de larmes. Merde. J’avais pas vraiment prévu ça. J’aime pas spécialement être enfermé, mais j’arrive encore à gérer. Il semblerait que ce ne soit pas le cas pour Alessia. Je me rapproche d’elle et pose une main sur sa joue. « Hé t’inquiète pas ça va aller. » Je n’ai jamais été doué pour rassurer les gens, mais elle me fait mal au cœur la pauvre. Je lui offre mon plus beau sourire et lui fais signe de reculer quelque peu. Je prends appui sur une étagère et donne un coup de pied dans la porte qui ne bronche pas. Je recommence mais il ne se passe toujours rien. C’est une porte blindé ou quoi ? J’essaye une nouvelle fois et toujours rien. Ca va pas aider à rassurer Alessia ça. Un nouveau coup de pied et cette fois c’est moi qui me fais mal. « Putain. » Bon. Si on continue à frapper sur cette porte quelqu’un va finir par nous entendre. Sauf qu’a mes côtés Alessia est littéralement en train de paniquer. Je me penche vers elle et plonge mon regard dans le sien. « On va sortir de là. Quelqu’un va bien finir par nous entendre. » lui dis-je tout en lui ouvrant mes bras pour qu’elle vienne s’y réfugier.
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MessageSujet: Re: + salle douze feat. Mattia    + salle douze feat. Mattia  EmptyMer 26 Juin - 12:46


Après avoir échangé notre dernier baiser, très tendre par rapport à ce que nous venions de faire, j'ai dans l'idée de me rhabiller et d'aller en cours, comme si de rien était. C'est le deal non? Enfin... Je ne sais pas si le deal tient toujours pour être honnête... Je ne sais même plus où j'en suis après ce baiser qui voulait clairement dire "je t'apprécie trop pour te lâcher comme une merde". Seulement... Le sort n'en a pas décidé de cette manière. Lorsque Mattia se prépare à partir en premier pour ne pas éveiller de soupçons, je comprends à sa tête que nous sommes bloqués. Je ne sais pas pourquoi je tiens à essayer moi même mais je tente et évidemment, la porte n'ouvre pas.

D'un naturel très calme, je laisse la panique m'envahir. Mon souffle devient saccadé et je commence sérieusement à flipper. Je déteste être enfermée. Cela remonte à quand avec ma petite soeur on jouait à cache cache dans notre ancienne maison italienne et qu'elle avait trouvé drôle de m'enfermer dans le garage. Certes, c'était pas un espace aussi clos que celui ci mais il n'y avait quand même pas de fenêtre ni de porte intérieur par laquelle j'aurais pu sortir. Je suis restée des heures et des heures enfermée pendant que mademoiselle mangeait un bol de céréales sur le canapé et que mes parents n'étaient bien entendu pas là. Avec le temps, la lumière s'était éteinte et quand mes parents ont enfin remarqué qu'il manquait une soeur Martini, il faisait nuit dehors. J'ai eu la plus grosse trouille de ma vie. L'espace où nous nous trouvons avec Mattia est encore plus petit que le garage. La lumière est faible et tout de suite, je me dis qu'on va mettre des jours avant de nous retrouver. Si les professeurs ou les élèves nous voient absents, ils vont juste penser qu'on a séché et nos affaires laissées au milieu de la bibliothèque ne mettront même pas la puce à l'oreille de qui que ce soit... On va mourir de chaud, de faim, de soif et on va surtout arriver à manger d'air. Je panique, commençant à faire les cents pas, en me tirant les cheveux. Non non non non ce n'est pas possible. En plus de ça, il faut que ça arrive avec Mattia, celui devant qui je ne veux SURTOUT pas me montrer faible ou paniquée. Je perds rapidement le contrôle. Le jeune homme s'approche de moi en me disant de ne pas m'inquiéter, un rire nerveux s'échappe d'entre mes lèvres. Ne pas m'inquiéter, il est sérieux là? D'un geste de sa part, je me recule et m'asseye à même le sol dans le coin opposé en bouchant mes oreilles. Malheureusement, je m'entends respirer et c'est pire alors je préfère encore supporter le boucan que Mattia fait en essayant d'ouvrir cette fichue porte. Au bout d'un moment, il abandonne et se penche vers moi. Il me rassure, me dit qu'on va venir nous chercher mais je doute sérieusement. Je n'ai plus vraiment la notion de rationalité tout d'un coup. Je me laisse tomber dans les bras de l'italien et ferme fort les yeux pour essayer d'oublier que je me trouve enfermée dans une boîte à chaussures. Contre lui, je me calme, même si ce n'est pas encore parfait. Je renifle quelque peu et me redresse pour embrasser le jeune homme dans le cou. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais je le fais parce que j'en avais envie. Je me fiche pas mal que ça lui fasse rire ou quoi. J'ai envie de rester dans ses bras et de l'embrasser à en perdre le souffle.

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